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La mobilité s’apprend dès l’école maternelle

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Les trajets sont trop courts pour Eliott

Il a fière allure Eliott sur son vélo noir flambant neuf. Son sac sur le dos, on le sent prêt à sillonner les rues de la capitale. Avec un mélange de curiosité et d’envie. A le regarder et à l’entendre, le deux-roues semble plus que jamais logique comme choix de déplacement. Et simple. Comme un plaisir d’enfant qui perdure.

« Je trouve ça juste chouette », s’exclame-t-il. Si Eliott fait aujourd’hui tous ses trajets à vélo – vers l’école, l’escalade, la natation et les scouts – les choses ont commencé progressivement.

« Avant, je voyais le vélo comme une punition ou juste comme un moyen de transport », se souvient-il. Mais des vacances à vélo avec son oncle ont tout changé. Ce fut le déclic. « Je suis un peu amoureux du vélo maintenant », confie Eliott. « C’est plus rapide que les autres transports. J’aime bien aller vite, bien prendre les tournants… C’est un peu méditatif aussi de rouler à vélo. On ne pense à rien d’autre. Et puis je me sens en forme », affirme-t-il.

C’est à l’âge de huit ans qu’il a commencé à se rendre à ses activités à vélo. « J’ai une frère et une sœur qui sont plus jeunes que moi ; mes parents ne peuvent pas me conduire partout », note-t-il. « Au fur et à mesure, le vélo est devenu une habitude », poursuit-il.

A dix ans, il s’est même rendu seul de Watermael-Boitsfort où il habite jusque chez sa grand-mère à Schaerbeek. « Mes parents m’avaient montré le chemin sur une carte et les endroits où il fallait faire attention », dit Eliott.

Là, il vient de terminer sa troisième secondaire et depuis quelques années il se rend à l’école quotidiennement en deux-roues. « L’aller fait environ 6 kilomètres et ça monte et ça descend », précise-t-il. Cela lui prend 20 minutes par trajet alors qu’en transports il faut compter quasiment une heure. Le calcul est vite fait. « Maintenant, je trouve que les trajets sont trop courts », sourit Eliott.

Un vélo toujours en ordre

La clé du succès selon Eliott c’est d’avoir été soutenu par ses parents qui ont toujours veillé à ce que son vélo soit en ordre : pneus gonflés… « C’est vraiment important, sinon on se décourage », précise-t-il. Il faut dire que son père, anesthésiste dans une clinique bruxelloise fait également tous ses déplacements à vélo.

Cet été, Eliott part quelques jours en vacances avec des amis. Ils vont prendre le train jusqu’à Namur et de là, longer les cours d’eau jusqu’à Liège… à vélo bien sûr ! Au moment de l’interview, il lui restait un examen de chimie à passer. En attendant, c’est une démonstration par A+B qu’il vient de nous servir sur les avantages du vélo en ville.

Un article de Violaine Jadoul

Photos par Gilles Bolland