Michel est un juriste spécialisé en droit de l'entreprise. Il a travaillé pour plusieurs grandes boîtes avant d'un jour poser sa mallette et de s'engager pour un projet qui lui tient particulièrement à cœur : le vélo. Il ne s'est pas lancé tête baissée dans ce milieu qui le passionne, il est désormais un des deux associés de C-tec, et il y voit clair.

C-tec propose d'accompagner les entreprises dans l'élaboration d'une flotte de « deux roues » qui répond au mieux aux besoins de chacun. Ils procurent, en location ou achat, des vélos, des vélos électriques, des trottinettes... mais aussi des accessoires, des assurances et un service d'entretien. Les entreprises qui font appel à eux ont tout à y gagner. « Le vélo est un gain de temps pour les employés, ceux qui l'utilisent sont plus détendus au bureau et sont moins souvent absents et puis l'entreprise ne doit pas payer les parkings, l'essence et les PV des employés », nous explique-t-il.

Trois formules permettent de mieux comprendre la démarche de C-tec. La première consiste à fournir des vélos aux entreprises pour les déplacements en cours de journée. Par exemple, un bureau juridique le long de l'avenue Louise met des vélos à la disposition des avocats qui se rendent au palais de justice ou dans d'autres institutions. Les vélos sont utilisés dans un cadre professionnel, ils sont donc déductibles de manière très avantageuse. Et puis notons que les juristes gagnent du temps, ce qui n'est pas anodin quand on facture 300 € de l'heure...

Leur deuxième formule s'adresse aux entreprises qui disposent d'un « plan cafétéria » (ou « plan flex »), ce système où l'employeur peut offrir à l'employé des avantages divers (assurance, GSM, pension, chèque repas) en contrepartie d'une baisse de salaire. C-tec leur réserve un catalogue sur mesure et a ainsi accompagné une boîte qui propose des vélos électriques au lieu d'un 13e mois.

Troisième formule, enfin, celle qui offre aux entreprises une aide dans la mise en place et la gestion de leurs « budgets mobilités », ce budget fixe que l'employé reçoit et avec lequel il peut déterminer ses modes de déplacements domicile-travail. Plutôt que le choix classique entre la voiture de société ou l'abonnement des transports en commun, l'employé pourra par exemple combiner la location d'une petite voiture et celle d'un vélo.

De ces formules dont on a ici qu'un aperçu, on retiendra surtout qu'adoption du vélo et économie vont de pair. L'entreprise y gagne : ces frais sont soumis à moins de charges salariales et déductibles à 120 %. Et l'employé peut y trouver son compte aussi, surtout s'il est dédommagé pour ses kilomètres parcourus. Et quand on roule avec un vélo électrique de bonne qualité comme ceux que propose C-tec, on peut faire pas mal de kilomètres sur la journée...