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Céline et Florent, des amoureux du bakfiets

Si Florent était un cycliste quotidien, Céline, elle, roulait de manière plus occasionnelle. Mais la naissance de leur enfant a changé la donne. « Quand Céline était enceinte, on s’est dit que le bakfiets serait une bonne piste pour nos déplacements », se rappelle Florent.

« Dans un premier temps, le prix les rebute »

Mais dans un premier temps, le prix les rebute. Alors pour conduire leur fils à la crèche, ils font les allers-retours avec une poussette. Un trajet de 15 minutes mais qui, dans les Marolles, se conjugue avec pavés, côtes et bordures hautes. « Les autres trajets, nous les faisions en transports en commun et en cambio », note Florent.

Le moindre déplacement semble fastidieux. Et le bakfiets est toujours là, dans un coin de la tête. « On s’est rappellé que mes parents avaient aidé mes deux sœurs à acheter une voiture. N’ayant pas de voiture, on pouvait donc demander un peu d’aide pour notre bakfiets », confie Florent.

Alors en août 2015, le couple fait l’acquisition d’un bakfiets. Et depuis, « on l’utilise quasiment tous les jours », lance Florent.

Céline et Florent possèdent chacun un vélo normal et alternent avec le bakfiets. Concrètement, celui qui conduit le petit à la crèche garde le bakfiets pour la journée. Sur le retour, il permet de faire des courses sans se poser la question de l’espace ou du poids des courses. Céline travaille deux à trois jours de chez elle. Les autres jours, elle doit se rendre près d’Aarschot. Elle s’arrange alors avec une collègue pour faire du covoiturage. Sa collègue l’embarque près de Chazal où Céline se rend… à vélo bien sûr !

« Je gagne du temps et je trouve ça vraiment agréable »

« Ca m’énervait de trainer dans les transports. Ca me prenait 35 minutes voire 45 parfois pour rentrer. Alors qu’à vélo, je mets 20 minutes. Je gagne du temps et je trouve ça vraiment agréable le vélo », déclare Céline.

Cette nouvelle passion pour le vélo, elle la doit au bakfiets : « le bakfiets m’a vraiment motivée par le côté électrique. Il y a plein de choses que je n’aurais pas faites avant. Maintenant, je me rends compte que ces trajets là sont possibles même avec mon vélo normal ».

Leur fils est allé très tôt dans le bakfiets car celui-ci est prévu pour accueillir un maxi-cosy. Aujourd’hui, il est assis sur une banquette munie d’un harnais. Le bac peut contenir jusqu’à quatre enfants assis. « On aura deux ou trois enfants donc on compte utiliser le bakfiets jusqu’à ce que le plus petit soit autonome », déclare Céline. « Parfois, il y a des gens qui se demandent si on ne pourrait pas utiliser un vélo normal mais ici dans le quartier, il y a des pavés, des côtes, des grosses bordures. Et puis, comme il est électrique, on l’utilise plus aussi. Par exemple, là, on va déposer le petit chez la sœur de Céline dans le fond d’Uccle, on n’aurait jamais fait ce trajet avec un vélo normal. C’est loin et on doit emporter son sac, son lit… », raconte Florent.

« Cela me rassure qu'il soit à l'avant et je peux lui parler facilement »

Céline et Florent sont également dans un collectif de créateurs et doivent donc régulièrement transporter leurs tee-shirts vers des magasins ou des marchés de créateurs. « On met parfois 500 tee-shirts dans le bakfiets », souligne Florent. Autre avantage du bakfiets : il peut être recouvert d’une bâche. De manière à protéger leur fils lorsqu’il pleut ou qu’il fait froid. « Et puis, il est en sécurité dans la circulation. Et ça me rassure pas mal qu’il soit à l’avant. Je mesure mieux les distances et je peux lui parler très facilement », relève Céline.

Pour éviter tout tracas, le vélo est assuré contre le vol. Pour le parquer, le couple a la chance d’avoir un garage mis à disposition par leur propriétaire. La question du stockage sera clairement déterminante lors de l’achat de leur futur appartement. En attendant, le couple songe déjà à ses prochaines vacances en bakfiets. « L’an dernier, on a fait un tour de Belgique. 700 km au total. Notre fils a adoré. J’ai l’impression qu’il prèfère les longs trajets à vélo qu’en voiture car il n’est pas habitué à cette dernière », observe Céline. « Partir en vacances avec un bakfiets est pratique car on peut prendre plein d’affaires. On ne se prive de rien », complète Florent.

Un article de Violaine Jadoul

Photos par Gilles Bolland