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Elles apprennent à rouler à vélo pour se balader en famille ou se déplacer au quotidien

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Geoffrey et Amandine ont abandonné leur voiture au profit du vélo

Il y a deux ans, Geoffrey, 30 ans et Amandine 29 ans ont abandonné leur voiture au profit d'un abonnement Cambio et surtout du vélo.

Geoffrey était déjà cycliste au quotidien depuis 2009. Amandine avait suivi sa roue un an après. Tous les deux sont employés et ont deux enfants (âgés d'un et trois ans). La voiture, ils l'utilisaient essentiellement pour aller voir la famille d'Amandine près d'Arlon.

« Se débarrasser de la voiture est un choix écologique et économique. On devait payer l'assurance, l'entretien, le contrôle technique... Et puis, rien ne justifiait qu'on occupe l'espace public avec une voiture qu'on utilisait une fois par mois pour aller dire bonjour à ma famille. On peut aussi bien prendre le train », explique Amandine. « Cette décision s'inscrivait dans nos choix de vie », complète Geoffrey.

Se passer de voiture demande à repenser son organisation. « Au début, tu t'ajustes. Ensuite, tu rationnalises les courses : tu évites de faire de trop nombreux déplacements », note Amandine. Pour les légumes, le couple est inscrit dans un GASAP. Les produits non frais, Geoffrey et Amandine les commandent en ligne et vont les récupérer une fois par mois. A vélo, bien sûr ! « On y va avec la remorque et les enfants. Les gens pensent toujours qu'on ne saura pas tout faire rentrer mais on n'a jamais rien laissé sur le parking », souligne Amandine.

« Les gens ont perdu la notion du coût du transport. Ils prennent leur voiture sans réfléchir. A vélo, les trajets te coûtent physiquement. »

« Les gens ont perdu la notion du coût du transport. Ils prennent leur voiture sans réfléchir. A vélo, les trajets te coûtent physiquement. Tu ne vas donc pas faire tes courses vingt fois. Mais à vélo, tu n'as pas l'impression de perdre ton temps non plus », déclare Geoffrey.

Les enfants sont transportés dans la remorque depuis qu'ils sont bébés. « L'aîné avait deux mois quand on a eu la remorque. Le plus jeune y est allé à partir d'un mois et demi », raconte Geoffrey. A l'intérieur de la remorque, ils sont au chaud, à l'abri de la pluie et se sentent dans une sorte de cabane. Ils y dorment, jouent ou parlent. « Quand le petit pleure, l'aîné lui chante une chanson », sourit Amandine.

Le vélo est considéré par les enfants comme le moyen de transport normal. L'aîné a déjà son propre vélo pour se rendre à l'école. « Alors quand on prend le métro ou qu'on loue une voiture, l'aîné vit cela comme une activité en tant que telle. C'est une attraction », confie Amandine. « Nous ne sommes pas anti-voiture. Mais là où on vit, je ne vois pas l'utilité d'en avoir une. C'est un luxe qu'on peut s'offrir en ville », conclut-elle.

Un article de Violaine Jadoul

Photos par Gilles Bolland