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La sacrée bête du vétérinaire

Impossible de le rater, il trône fièrement devant le cabinet du Docteur John Smets, spécialisé en chirurgie et traumatologie : le vélo cargo a été adopté par le vétérinaire ixellois début 2017.

« Au début, je travaillais seul et j’avais un peu abandonné l’idée de faire des visites à domicile. Les gens ne se rendent pas compte à quel point c’est difficile », confie John Smets. Le trafic routier rend en effet les trajets laborieux et, sur place, il faut encore trouver à se garer.

La majorité des rendez-vous se font en cabinet mais certains clients souhaitent des visites à domicile ; c’est le cas de personnes âgées ou à mobilité réduite ou les gens qui ont un grand chien difficilement transportable. « On ne sait pas tout faire à domicile mais on peut faire des vaccins par exemple », explique John Smets.

Alors quand il a découvert le vélo cargo, il s’est dit que c’était la solution. « La première fois que je l’ai vu, je me suis dit : waouh ! C’est une sacrée bête » ; ça m’a paru une bonne idée à tous niveaux », se souvient le vétérinaire.

Grâce au vélo cargo, la question du parking ne se pose plus. Et, contrairement à sa moto, ses collaboratrices peuvent l’utiliser. « Nous le sortons une à deux fois par jour. Si on a de la chance, on passe par la forêt. On sort quand il fait beau, je ne vais pas envoyer quelqu’un à vélo s’il gèle », raconte-t-il. Le vélo sert à transporter des médicaments ou des sacs de nourriture mais jamais des animaux.

Un esprit de communauté

« Quand on arrive à vélo, les clients sont parfois surpris mais ils trouvent ça sympa. Les gens qui nous voient passer aussi. Quand on roule à moto et qu’on voit un autre motard, on se salue. J’ai remarqué que c’était un peu la même chose avec le vélo cargo », sourit John Smets. Il existe une espèce de communauté. Il a d’ailleurs déjà croisé l’électricien ou la pédicure dont nous avons fait le portrait…

« Je suis très content du vélo cargo. Economiquement et écologiquement, il n’y a pas photo. Je peux le déduire à 100%. Il ne nécessite ni essence, ni assurance et il ne faut pas payer pour le garer. Une voiture, même quand on ne l’utilise pas, elle coûte. Ici, quand on ne le sort pas, il n’y a pas mort d’homme », énumère John Smets. « Enfin, il est aussi utile pour faire de la publicité », note-t-il.

« Je pense que beaucoup de gens sont coincés dans leurs habitudes. Ici, il y a différentes options : le vélo, la moto et la voiture. On prend le moyen de transport le plus adapté. Le vélo a un cadre limité mais en réalité les trajets de moins de cinq kilomètres sont les plus nombreux ! Je n’ai aucun regret à l’avoir acheté ».

Un article de Violaine Jadoul

Photos par Gilles Bolland