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180622 Pierre 2
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Il n'y a pas d'âge pour continuer le vélo

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Une vie de famille fantastique à vélo

C’est l’histoire d’un hasard qui a bien fait les choses. Il y a une dizaine d’années, Marie combinait la voiture et le vélo jusqu’à ce que la première brûle lors d’un accident. N’ayant pas les moyens de s’en racheter une, elle s’est dit qu’en attendant elle utiliserait exclusivement son vélo. Le provisoire est devenu définitif : Marie ne s’est plus jamais acheté de voiture.

« Il n’y a pas d’embouteillages, vous êtes les embouteillages »

Il faut dire qu’elle a une phobie des bouchons. Ca la stresse, ça l’énerve. « Il y a cette phrase qui dit : il n’y a pas d’embouteillages, vous êtes les embouteillages », note Marie. C’est ce qu’elle ressentait lorsqu’elle était bloquée entre deux voitures. « Le vélo, c’est rapide, c’est plus fluide », déclare-t-elle.

Cette liberté, elle avait peur de devoir y renoncer avec la naissance de ses enfants mais grâce au bakfiets, l’aventure continue. Marie et ses trois enfants font tout à vélo : les trajets vers l’école ou vers les activités extrascolaires, les courses…

« Je prends le bakfiets pour les emmener à l’école puis je le redépose à la maison et je vais au boulot avec mon vélo électrique. Pour les courses, nous nous faisons livrer une fois par semaine via un groupe d’achats. Le reste, on le fait avec le bakfiets. On peut y mettre l’équivalent d’un caddie. C’est énorme ! », souligne-t-elle.

« On a organisé toute notre vie autour de la maison », poursuit-elle. Cela crée des liens : elle et les enfants connaissent les gens du quartier, le nom de tous les chiens des personnes qui se baladent dans la rue, ils interagissent avec les piétons et les autres cyclistes…

Et lorsqu’ils doivent aller dans un autre coin de la ville, grâce à l’assistance électrique du bakfiets, c’est possible. Marie est également abonnée à Cambio ; un service qu’elle utilise pour sortir de Bruxelles.

« La seule chose qu’on n’ait pas, c’est la radio. Mais ça nous fait chanter. »

« Parfois, je me dis que c’est par paresse que je roule à vélo. Je ne dois pas chercher de place de parking, je ne dois pas marcher des heures ensuite… A vélo, il n’y a pas de contraintes. La seule chose qu’on n’ait pas, c’est la radio. Mais ça nous fait chanter. On a une vie fantastique sans voiture. »

Un article de Violaine Jadoul

Photos par Zoom production