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Il n'y a pas d'âge pour continuer le vélo

Il dit en souriant qu'il s'est mis sérieusement au vélo à 45 ans, un peu par hasard. Pourtant les deux roues sont dans la vie de Pierre Maurissen depuis bien plus longtemps. « C'est vrai qu'en y repensant, je n'ai jamais vécu sans vélo. J'en faisais beaucoup quand j'étais enfant puis adolescent ». Mais avec l'arrivée des obligations professionnelles et des enfants, Pierre a un peu dû lever le pied. « Je continuais à faire des balades à vélo le week-end, mais ce n'était pas régulier ».

Il a fallu attendre la rentrée scolaire 2000 -Pierre est instituteur à la retraite- pour qu'il ressorte son vélo quotidiennement. « L'école où je travaillais à Schaerbeek venait de déménager. J'avais remarqué un petit local, une chaufferie en fait dans laquelle je pouvais ranger le vélo ». Il décide donc de se rendre à la réunion de préparation à deux roues plutôt qu'en transport en commun.

« J'ai tout de suite trouvé ça génial. J'allais plus vite qu'avec la Stib. Rares sont les trajets à mettre plus de quarante minutes. Et je ne devais pas me soucier des horaires des bus et des métros et puis c'est bien plus agréable. Depuis, je faisais les trajets tous les jours ».

« Je ne dirais pas que je suis hyperactif. Mais je pense qu'on peut dire que j'ai besoin de bouger »

Mais avec la retraite, Pierre n'a pas lâché son guidon, bien au contraire. Aujourd'hui, il sort son vélo cinq jours par semaine pour la plupart de ses déplacements. C'est à vélo , par exemple qu'il se rend à sa formation de guide-nature au musée des sciences naturelles.

Et l'âge n'est pas un problème : « Je ne dirais pas que je suis hyperactif. Mais je pense qu'on peut dire que j'ai besoin de bouger ». Un euphémisme, peut-être, pour ce soixantenaire qui s'est lancé dans le jogging intensif à 53 ans. Autant dire que le vélo électrique, pour Pierre, ce n'est pas pour tout de suite. « Ma femme en a acheté un récemment. Désormais, c'est elle qui m'attend au sommet des côtes quand on fait une promenade, rigole-t-il. Je n'en ressens pas le besoin. Surtout que la question écologique se pose. Mais je pense que c'est une bonne chose si cela peut donner le goût du cyclisme à ceux qui craignent de ne pas avoir une condition physique suffisante ».

Si Pierre n'a pas encore transmis le virus du vélo à ses deux filles, il est peut-être en passe de convertir ses beaux fils. « On s'est fixé pour objectif de partir de Bruxelles pour aller à Knokke l'an prochain. On s'est lancé ce défi autour d'un repas. Ca n'a pas pu se faire cette année, mais on aimerait y arriver l'an prochain. Et c'est sûr, on le fera sans vélo électrique ».

Un article de Thomas Casavecchia

Photos par Gilles Bolland